FAMa : La 47ᵉ promotion de l’EMIA prend son premier engagement au service de la Nation
- malikunafoninet
- il y a 4 jours
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« Servir le Mali exige de la loyauté, de la discipline et la capacité au sacrifice suprême », a rappelé le Général d’Armée Assimi GOÏTA devant les jeunes officiers réunis à Koulikoro. En ce vendredi 28 novembre 2025, la 47ᵉ promotion de l’École Militaire Interarmes (EMIA) a officiellement reçu son baptême, scellant l’entrée de 343 nouveaux cadres dans les Forces Armées maliennes.
La cérémonie, présidée par le Chef de l’État en présence du Premier ministre, du CNT, de plusieurs ministres et des autorités locales, a rassemblé diplomates, partenaires étrangers et hauts responsables militaires, venus saluer une nouvelle génération d’officiers appelée à renforcer la montée en puissance des FAMa.
Une promotion marquée par la diversité et l’excellence
Composée de 343 officiers issus du cycle normal et du cycle spécial, la promotion met en lumière l’ouverture régionale de l’EMIA, avec des stagiaires venus de neuf pays alliés. Le Mali compte à lui seul 311 officiers, dont 32 femmes, recrutés par concours direct, voie professionnelle, Forces spéciales ou un dispositif inédit dédié aux spécialistes — une nouveauté pensée pour renforcer des secteurs clés tels que le génie, les transmissions, la santé militaire ou encore la communication.
Le major du cycle normal, le Sous-lieutenant malien Idrissa TIAMA, a obtenu la remarquable moyenne de 16,600/20, symbole d’un niveau académique relevé. Le cycle spécial regroupe 18 médecins militaires, dont le major, le Lieutenant Fousseyni TRAORÉ, qui a décroché 15,19/20.
Un hommage au Général Pangassy SANGARÉ
La 47ᵉ promotion portera désormais le nom du Feu Général de Brigade Pangassy SANGARÉ. Un choix que le Chef de l’État qualifie d’« acte de reconnaissance », invitant les jeunes officiers à incarner les valeurs de cet illustre militaire : loyauté, droiture et sens du devoir.
Le Président a également honoré la mémoire des soldats tombés pour la patrie, rappelant que les opérations en cours, dominées par « des actions offensives aériennes et terrestres », exigent des cadres aguerris, capables de guider leurs troupes dans un environnement sécuritaire exigeant.
Formation rigoureuse et préparation opérationnelle
Durant leur cursus, les officiers ont suivi une formation complète mêlant tactique, tir de combat, aguerrissement commando et préparation aux opérations de maintien de la paix. Une partie de la promotion a également effectué un module spécialisé en Ouganda, illustrant l’importance de la coopération Sud-Sud dans le renforcement des capacités africaines.
Le Général de Division Oumar DIARRA, Chef d’État-major Général des Armées, a exhorté les nouveaux promus à faire preuve de leadership et de rigueur :
« Porter l’uniforme, c’est assumer une responsabilité morale. Le chef doit comprendre, transmettre et incarner la mission. »
Il les a également invités à rejoindre avec détermination les Groupements Tactiques Interarmes et les Bataillons d’Intervention Rapide, où se forge concrètement la cohésion des unités.
Dernière promotion du cursus en deux ans
Cette 47ᵉ promotion marque la fin du cycle de formation sur deux années. La 48ᵉ, déjà en cours de formation, inaugure un retour au cursus de trois ans, voulu par les autorités pour renforcer davantage la qualité du commandement et la préparation des futurs cadres militaires.
Une nouvelle génération face aux défis sécuritaires
Avec leur serment prononcé devant le drapeau et le Chef suprême des Armées, ces jeunes officiers s’apprêtent désormais à rejoindre les théâtres d’opérations. Leur arrivée intervient dans un contexte où les FAMa poursuivent leur montée en puissance, portée par la professionnalisation, l’innovation et un engagement renouvelé en faveur de la souveraineté nationale.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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