top of page

Crise Iran–États-Unis : Téhéran promet de « mettre fin à la guerre » après les frappes sur ses sites nucléaires

Suite aux frappes américaines contre ses installations nucléaires, l’Iran hausse le ton. Dans un message adressé à Donald Trump, les autorités militaires iraniennes menacent de riposter avec force, tandis que les tensions au Moyen-Orient atteignent un nouveau sommet.

 

 

 

Téhéran, 24 juin 2025 — « Monsieur Trump, le joueur, vous pouvez commencer cette guerre, mais nous serons ceux qui y mettront fin », a lancé Ebrahim Zolfaqari, porte-parole du commandement militaire central iranien, dans une déclaration vidéo au ton ferme, diffusée lundi.

 

L’Iran dénonce avec virulence l’offensive menée par les États-Unis contre trois de ses sites nucléaires au cours du week-end, notamment celui de Fordow, profondément enfoui sous terre. Selon des images satellites, les dégâts seraient considérables, bien que l’AIEA n’ait pas encore pu les évaluer précisément.

 

Le président américain Donald Trump, sur sa plateforme Truth Social, s’est félicité des « dégâts monumentaux » infligés aux installations iraniennes, affirmant que les frappes avaient touché leur cœur stratégique. Il a également averti Téhéran qu’une nouvelle riposte entraînerait des représailles « bien plus importantes ».

 

En réaction, l’Iran a tiré des missiles sur Israël, causant des blessés à Tel-Aviv. Mais jusqu’ici, le régime n’a pas engagé ses options de représailles majeures, comme frapper des bases américaines ou bloquer le détroit d’Ormuz, par lequel transite près de 20 % du pétrole mondial.

 

Les marchés pétroliers ont immédiatement réagi à cette montée des tensions : le baril de Brent a grimpé à 78,12 dollars, tandis que le brut américain a atteint 74,87 dollars, soit une hausse de près de 1,5 %.

 

Alors que l’AIEA confirme l’absence de radiation hors site, une source iranienne affirme que l’uranium hautement enrichi de Fordow avait été évacué avant les frappes. Une affirmation non encore confirmée, mais qui montre la prudence de Téhéran face à une guerre dont l’issue pourrait faire basculer tout l’équilibre régional.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

Comments


bottom of page