COVEC ciblée par une attaque djihadiste à Tringa : des dégâts matériels d’une ampleur inédite
- malikunafoninet
- 26 mai
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Tringa-Marena (région de Kayes)
« Ils sont arrivés armés, en pleine nuit, et ont mis le feu à tout ce qu’ils ont trouvé. On n’a rien pu faire, tout est parti en fumée », témoigne un ouvrier encore sous le choc. Sur le site de l’entreprise chinoise COVEC, implantée à Tringa-Marena, les traces de l’attaque djihadiste survenue dans la nuit du vendredi à samedi sont encore visibles. Sur le terrain, les carcasses calcinées de grues, tracteurs et camions-citernes gisent parmi les débris des entrepôts dévastés.
Selon les habitants rencontrés, un groupe armé non identifié, vraisemblablement affilié à un mouvement djihadiste actif dans la région, a fait irruption sur le chantier aux environs de minuit. L’objectif semblait clair : neutraliser les capacités logistiques de l’entreprise en détruisant systématiquement ses équipements. Aucun bilan humain n’a été rapporté, mais les pertes matérielles sont considérables.
« C’est un coup dur, non seulement pour la société, mais aussi pour les nombreux employés locaux qui risquent de se retrouver au chômage », déplore un responsable communal. COVEC, engagée dans plusieurs projets d’infrastructure au Mali, est un acteur clé dans le développement local, notamment dans la réhabilitation de routes et la construction d’ouvrages hydrauliques.
Cette attaque, qui n’a pas encore été revendiquée, soulève une nouvelle fois la question de la sécurité des entreprises étrangères opérant dans les zones à risque du pays. Les autorités locales n’ont pour l’instant pas réagi officiellement, mais des sources sécuritaires indiquent qu’une enquête est en cours et que des mesures de renforcement de la sécurité dans la zone sont envisagées.
Par
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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