Concertation sur la relecture de la Charte des partis politiques : Le sprint final se joue demain
- malikunafoninet
- 27 avr.
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Si tout se passe comme prévu, c’est en principe demain, lundi 28 août 2025, que doit s’ouvrir à Bamako, la phase nationale de la Concertation nationale, initiée par le gouvernement de la Transition sur la relecture de la Loi n°05-047 du 18 août 2005 portant Charte des partis politiques au Mali. Après une première étape, dite de Concertation régionale, qui s’était étendue sur les 19 régions et les 49 missions diplomatiques et consulaires du Mali entre les 16 et 17 avril 2025.
Cet exercice démocratique, qui se veut plus inclusif, entre dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR), notamment en ce qui concerne les Recommandations ci-après : la n°1.1.1. relative à la réduction du nombre de partis politiques en appliquant des conditions restrictives de création et de financement ; la n°1.1.2. portant relecture de la Charte des partis politiques, avec une réaffirmation du statut de Chef de file de l’Opposition et la n°1.1.4. concernant l’interdiction du nomadisme politique des élus. Pour leur opérationnalisation, il avait été demandé aux partis politiques de formuler des propositions concrètes à travers une correspondance du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au Processus électoral à eux adressée.
Il ressort des termes de référence desdites concertations, que les propositions faites par les partis politiques et la société civile ne déterminent pas concrètement les modalités de réduction du nombre des partis politiques ou de regroupements des partis. D’où la nécessité de passer à nouveau ces documents diagnostic des forces vives pour recueillir des pistes de solutions faisant l’objet de recommandations opérationnelles permettant au gouvernement de disposer un outil d’aide à la décision. Car, ce qui est enjeu ici ne concerne pas que les seuls partis politiques. Il s’agit de planter le décor qui va servir de boussole pour la gouvernance politique du Mali durant les années, les décennies et les siècles futurs. Donc, l’avenir de plusieurs générations de Maliens.
Un tel travail ne doit pas être bâclé ou laisser à la seule volonté des partis politiques, qui pêchent par leur implication en tant que juge et partie. Dès lors, l’arbitrage du peuple souverain est nécessaire pour un meilleur encrage de la nouvelle Loi, prenant en compte les aspirations profondes de toutes les composantes de la société malienne.
Cela dit pendant deux jours, les délégués choisis à l’issu des deux jours des concertations régionales et les experts travailleront à synthétiser les recommandations formulées en amont pour en extraire des propositions opérationnelles plus concrètes assorties de modalités pratiques de mise en œuvre des recommandations de réduction du nombre des partis politiques et les autres points connexes.
Il faut rappeler que l’annonce de cette assise a été faite lors du Conseil des ministres du mercredi 10 avril 2025 par le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au Processus électoral, Mamani Nassiré. C’est dans le but d’obtenir un consensus national sur les solutions opérantes à travers une démarche plus inclusive et plus transparente. Elle consiste à recueillir le maximum d’avis, de préoccupations et de suggestions des acteurs locaux et de la diaspora malienne sur la réforme du paysage politique. Qui ne saurait être la seule affaire des partis politiques.
#Le gouvernement a t-il eu raison d’organiser une telle rencontre ?
#Est-ce un gaspillage des ressources des contributeurs maliens, comme certains acteurs politiques pensent ?
#La réponse dans un 48 heures.
#Les Maliens seront mieux édifié sur les enjeux de la Concertation, les objectifs recherchés par le gouvernement, qui a soumis l’initiative à l’arbitrage des forces vives de la Nation.
Malikunafoni
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