C4+ : Bamako réaffirme son leadership pour un coton africain plus équitable
- malikunafoninet
- 22false32 GMT+0000 (Coordinated Universal Time)
- 2 min de lecture

« Nous devons parler d’une seule voix pour défendre un coton africain compétitif et respecté », a rappelé l’un des intervenants en ouverture de la 9ᵉ Réunion des ministres du C4+, dont la cérémonie s’est tenue ce jeudi 27 novembre à l’hôtel Granada l’Amitié de Bamako.
Placée sous le haut patronage du Président de la Transition, Chef de l’État, la rencontre a été présidée par le Général de Division Daoud Aly MOHAMMEDINE, représentant le Premier ministre et ministre en charge de la Sécurité. Aux côtés des membres du gouvernement malien, on notait la présence du ministre burkinabè du Développement industriel, des diplomates accrédités au Mali et de nombreux experts de la filière.
Un rendez-vous stratégique pour défendre les intérêts africains
Dès l’ouverture des travaux, les délégués ont mis en lumière les enjeux qui unissent les pays du C4+ :
– Coordonner leurs positions au sein de l’OMC,
– Consolider les acquis de la filière cotonnière,
– Accélérer la transformation locale,
– Et renforcer la défense des producteurs face aux distorsions du marché mondial.
Dans un contexte marqué par les subventions massives accordées par certains pays, les États du C4+ ont réaffirmé leur volonté de porter haut la voix d’un coton africain durable, compétitif et créateur de valeur.
Le Mali, pilier historique de la filière
Dans son allocution, le ministre a rappelé le rôle stratégique du coton dans l’économie malienne : une culture de rente qui, depuis l’indépendance, constitue l’un des principaux revenus des familles rurales et un moteur de développement local.
Pour le Mali, l’enjeu est clair : mieux valoriser sa production cotonnière afin d’en maximiser l’impact économique et social.
Bamako, hub continental du plaidoyer cotonnier
Au-delà des discours, la rencontre de Bamako se veut un espace de travail approfondi : harmonisation des stratégies nationales, partage d’expériences, discussions techniques et planification opérationnelle. Pendant deux jours, les délégations tenteront de dégager des décisions structurantes pour l’avenir de millions de producteurs africains.
En accueillant cette 9ᵉ réunion, la capitale malienne confirme son rôle de moteur diplomatique dans la bataille pour une filière cotonnière plus juste, mieux organisée et plus résiliente face aux défis internationaux.
Et après ?
Les conclusions attendues au terme des travaux pourraient marquer une étape importante dans la défense du coton africain à Genève. Les pays du C4+ espèrent ainsi renforcer leur position commune avant les prochaines échéances multilatérales, où se jouera une partie de l’avenir de la filière.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































Commentaires