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Burkina Faso – Quand le football devient un message politique : Ibrahim Traoré et les légendes africaines unis sur le terrain

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« On peut changer les choses », a lancé le capitaine Ibrahim Traoré, ballon au pied et regard tourné vers la jeunesse africaine. Le 5 août dernier, jour anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, le Président du Faso a chaussé ses crampons pour affronter une constellation d’anciennes gloires du football africain, dans un match amical qui a vite dépassé le simple cadre sportif.

 

Organisée à l’occasion de la réouverture du stade du 4-Août, la rencontre a opposé l’équipe de la Présidence du Faso — la « PréFaso » — à des stars bien connues des supporters africains : Rigobert Song, El-Hadj Diouf, Emmanuel Adebayor, Stéphane Mbia, Mamadou Niang, Charles Kaboré, Moumouni Dagano et bien d’autres.

 

Sur le terrain, la PréFaso s’est montrée implacable : ouverture du score par le commandant Basile Zongo à la 5e minute, doublé de Zongo avant la mi-temps, deux réalisations et finalement un triplé du chef de l’État lui-même. Score final : 6 à 1. Mais l’essentiel n’était pas dans le tableau d’affichage.

 

Derrière ce match se profilait un message clair : unité, solidarité et fierté africaine. Pour le président Traoré, le sport est bien plus qu’un loisir : « Pour développer notre continent, il faut une jeunesse en bonne santé, et pour cela, il faut pratiquer le sport », a-t-il rappelé, liant la forme physique au développement national et à la dignité collective.

 

Les légendes africaines, par la voix du Camerounais Rigobert Song, ont salué l’engagement du président burkinabè : « Vous êtes l’idole de la jeunesse et nous vous soutenons », a-t-il déclaré, soulignant leur admiration pour sa vision d’une Afrique souveraine et débarrassée des préjugés.

 

En mêlant football et discours politique, Ibrahim Traoré a transformé un match amical en tribune pour un message d’émancipation : une jeunesse forte, un continent uni et maître de ses ressources. Ce jour-là, au stade du 4-Août, la victoire n’a pas seulement été sportive — elle a été symbolique.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

 

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