Burkina Faso : Ibrahim Traoré dénonce les tentatives de division de l’Alliance des États du Sahel

Lors de la cérémonie marquant la première exécution de l’hymne de l’AES, le président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a vivement dénoncé les pressions étrangères visant à affaiblir l’unité entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, membres de la Confédération sahélienne.

« Chaque jour, des impérialistes nous approchent pour pousser l’un d’entre nous à trahir les autres », a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré, ce 9 juin à Ouagadougou, devant un public rassemblé pour l'exécution inaugurale de l’hymne Sahel Benkan de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Sur place, le ton est grave, mais résolu. Le chef de l’État burkinabè a mis en garde contre des « manœuvres récurrentes » orchestrées, selon lui, par des puissances étrangères soucieuses de préserver leurs intérêts au détriment de l’autonomie africaine.

Traoré a souligné que l’unité entre les trois pays membres de l’AES est certes difficile à construire, mais demeure la seule voie possible vers la souveraineté et le développement. « Il faut qu’on s’unisse », a-t-il insisté, tout en appelant les populations à la vigilance face aux tentatives de division.

« On va nous combattre, on continuera à nous combattre, mais nous sortirons victorieux et forts », a-t-il ajouté, affirmant que le Sahel, riche en ressources, ne restera pas pauvre si ses peuples se mobilisent pour bâtir un espace sécurisé et prospère.

Un message clair lancé depuis le Burkina Faso, au moment où la jeune Confédération cherche à consolider ses bases face aux tensions régionales et internationales.

Par

Oura KANTÉ

Malikunafoni