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Brésil : Jair Bolsonaro incarcéré après le rejet définitif de son appel

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« Il a été fait prisonnier, mais je ne sais pas pourquoi », a confié à l’AFP son avocat Celso Vilardi, visiblement pris de court par l’évolution rapide du dossier. Au Brésil, l’ancien président Jair Bolsonaro a finalement été écroué ce samedi, quelques jours seulement après que la Cour suprême a confirmé sa lourde condamnation pour tentative de coup d’État.

 

Âgé de 70 ans, l’ex-chef d’État vivait depuis août sous assignation à résidence, surveillé de près et menacé d’une incarcération imminente. Cette étape a désormais été franchie : la police fédérale a annoncé avoir mis à exécution un mandat de détention provisoire, en application directe d’une décision de la plus haute juridiction du pays.

 

Une peine de 27 ans pour une organisation destinée à le maintenir au pouvoir

La condamnation, rendue en septembre, accuse Jair Bolsonaro d’avoir dirigé une véritable « organisation criminelle » chargée de contester l’issue de la présidentielle de 2022 et de préparer les conditions d’un maintien autoritaire au pouvoir. Battu par Luiz Inácio Lula da Silva lors du scrutin d’octobre 2022, Bolsonaro n’avait jamais reconnu pleinement sa défaite, alimentant tensions et manifestations dans ses rangs.

 

La semaine dernière, la Cour suprême a rejeté son ultime tentative d’appel, confirmant les 27 années de prison prononcées pour tentative de coup d’État et complot contre les institutions. Une décision qui a scellé son sort.

 

La défense invoque la santé fragile de l’ex-président

 

Vendredi encore, ses avocats tentaient d’éviter la prison ferme en demandant que la peine puisse être purgée à domicile. Ils ont mis en avant l’état de santé de leur client, affaibli selon eux par des complications médicales liées à son hospitalisation récurrente depuis l’attentat au couteau de 2018.

Une requête que la justice n’a finalement pas retenue.

 

Et maintenant ?

 

L’incarcération de Jair Bolsonaro ouvre une nouvelle séquence politique au Brésil, où ses partisans dénoncent un acharnement judiciaire tandis que le gouvernement Lula appelle au respect des institutions.

Les prochains jours devraient être marqués par des réactions politiques contrastées et des mobilisations annoncées dans certaines régions du pays, alors que la droite brésilienne tente de réorganiser son leadership sans son figure de proue.

 

Le Figaro

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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