Aïssata Traoré, le retour d’une leader : « Personne n’a douté »
- malikunafoninet
- 26 juin
- 2 min de lecture

Sept ans après sa dernière participation à la CAN féminine, l’attaquante malienne Aïssata Traoré revient sur le devant de la scène avec ambition et lucidité. Forte d’une saison pleine en club, elle incarne les espoirs d’une sélection malienne déterminée à écrire une nouvelle page de son histoire au Maroc.
« Quand on travaille bien, il n’y a pas de place pour le doute », confie Aïssata Traoré, le regard assuré. De passage à l'entraînement des Aiglonnes dans la périphérie de Casablanca, l’attaquante de 27 ans dégage une sérénité forgée par l’expérience et les défis surmontés.
À l’aube de la CAN 2025, la numéro 10 du Mali revient avec une envie intacte et un statut renforcé. Depuis sa dernière participation à la CAN en 2018, conclue sur une historique demi-finale au Ghana, beaucoup a changé. Mais pas son ambition. Avec 9 buts et 4 passes décisives cette saison à Fleury, elle arrive au Maroc au sommet de sa forme.
Une CAN attendue et assumée
Le Mali fait son retour après avoir manqué l’édition précédente. Une absence vécue comme un électrochoc pour la joueuse : « Regarder la CAN depuis la maison, c’était une douleur. Mais on n’a jamais cessé d’y croire. » Aujourd’hui, les Aiglonnes abordent un groupe relevé (Afrique du Sud, Ghana, Tanzanie), sans complexe mais avec vigilance. « Il n’y a pas de favori. Chaque ballon comptera. »
Le feu dans les jambes, la tête sur les épaules
En attaque, elle formera un duo prometteur avec Agueicha Diarra, autre figure montante de cette sélection en reconstruction. Aïssata entend être « décisive des deux côtés du terrain », consciente que la réussite passera par l’équilibre collectif : « Marquer, oui. Mais aussi aider à défendre. Il faut tout faire pour encaisser le moins possible. »
Une vision au-delà du terrain
Interrogée sur son avenir, elle sourit à l’idée de devenir un jour entraîneure : « Pourquoi pas ? J’aime comprendre le jeu. » Mais pour l’heure, c’est bien sur le terrain que la native de Bamako veut briller. Son message à la jeune Aïssata d’autrefois ? « Continue de jouer avec le cœur. Profite. »
À quelques jours du coup d’envoi, l’enfant des rues de Bamako est devenue la capitaine de route d’une équipe en mission. Le Mali n’est pas là pour participer, il est venu pour exister.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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