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Attaque de l’armée de l’air algérienne contre le drone des FAMa dans le ciel de Tin-zawatène : Et si Alger offrait sa couverture sécuritaire aux chefs terroristes en réunion à Tinza ?

Dans une interview exclusive diffusée, aujourd’hui mercredi 03 avril 2025, sur l’ensemble des plateformes digitales de la Direction de l’information et des relations publiques de l’Armée (DIRPA), le chef d’état-major général des armées, le général de division, Oumar Diarra est revenu sur les missions du drone, qui s’est écrasé, hier mardi 02 avril 2025 dans les faubourgs de Tin-zawatène dans la région de Kidal. Selon lui, les FAMa avaient été informé d’une réunion de haut niveau de tous les cadres terroristes à Tin-zawatène, ce mardi 02 avril 2025. Et la surveillance du drone a confirmé l’information. Et le général d’ajouter que l’appareil évoluait à l’intérieur du territoire national. A aucun moment, il n’a franchi la borne frontalière. Alors qu’est-ce qui s’est donc passé pour que le drone malien soit attaqué par les forces aériennes algériennes ? Car parallèlement au communiqué de la DIRPA, certains sites d’information algérien, notamment « Awras », ont écrit ceci : « …Le ministère de la Défense nationale a annoncé l’abattage d’un drone armé ayant franchi les frontières de l’Algérie. Dans un communiqué publié mardi, le ministère a précisé que, dans le cadre des efforts déployés pour protéger les frontières nationales, une unité de la Défense aérienne du territoire relevant de la sixième Région militaire a réussi, dans la nuit du 1er avril 2025, vers minuit, à détecter et à abattre un drone de reconnaissance armé près de la ville frontalière de Tin Zaouatine, après qu’il ait violé l’espace aérien algérien sur une distance de 2 kilomètres… »

Au regard de ces informations contradictoires, il est évident que l’Algérie a pris parti pour les terroristes contre l’Etat du Mali en assurant la couverture sécuritaire de leur réunion. Maintenant pour quelle fin ?

Il faut rappeler qu’après la courte rébellion menée par le chef terroriste Iyad Ag Ghali à Kidal en 2006, dont le dénouement a été arrangé à Alger au travers d’un Accord appelé en son temps : « Accord d’Alger ». Le gouvernement du président Amadou Toumani Touré avait accordé un permis de recherche pétrolière à la Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures (SONATRACH) à Taoudeni anciennement dans la région de Tombouctou. Et, elle est restée surplace jusqu’à la chute du régime en 2012. Dans le règlement de la rébellion de 2012, elle a abrité les négociations entre l’Etat du Mali et les rebelles du MNLA et ses alliés et les sponsors européens et américains de la rébellion. La complicité entre le chef terroriste Iyad Ag Ghali et l’Algérie est aujourd’hui connue de tout le monde. Et l’Algérie met toujours dans la balance son poids économique dans sa coopération avec le partenaire russe. Or, on sait que Moscou est un partenaire commun à nos deux pays (le Mali et l’Algérie). N’est-ce pas que cette dichotomie dans les relations entre nos pays peut contribuer à entraver le mouvement de nos FAMa dans le secteur de Tin-z     awatène, où les chefs terroristes bénéficient d’une couverture sécuritaire de l’Algérie, qui a elle aussi des visées sur le pétrole et le gaz malien.

Le temps nous en dira plus.

La Rédaction


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