AES : une voix unique pour le Sahel à l’ONU
- malikunafoninet
- 26 sept.
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« Les discussions ont porté sur l’indépendance, la souveraineté et la dignité », a résumé le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, à l’issue d’une réunion préparatoire à New York. Mercredi, les chefs de gouvernement du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont peaufiné une stratégie commune avant leur intervention prévue ce samedi 28 septembre 2025 devant la 80e Assemblée générale des Nations Unies.
Une première diplomatique coordonnée
L’Alliance des États du Sahel (AES) entend marquer un tournant en parlant d’une seule voix sur la scène internationale. Les Premiers ministres Abdoulaye Maïga, Jean Emmanuel Ouédraogo et Ali Lamine Zeine ont mis en avant l’unité et la solidarité comme piliers de leur démarche. Cette initiative contraste avec les divisions qui ont souvent affaibli les positions africaines au sein des instances multilatérales.
Revendiquer une vision sahélienne
Au cœur du message attendu : la souveraineté des États, le droit à définir leur propre agenda de développement et la volonté de présenter une image différente du Sahel. Les délégations veulent rappeler que la région ne se résume pas aux crises sécuritaires. Elle est aussi un laboratoire de résilience et de réinvention institutionnelle.
En marge de leur participation officielle, les représentants de l’AES prévoient également de rencontrer les diasporas sahéliennes aux États-Unis. Objectif : renforcer les liens avec leurs communautés à l’étranger et rallier les élites autour du projet confédéral en gestation.
Une ambition durable
Cette prise de parole commune vise à inscrire l’Alliance dans la durée, en démontrant qu’elle n’est pas seulement un cadre sécuritaire mais aussi une plateforme politique et économique. Les trois pays veulent convaincre qu’ils sont capables de bâtir une gouvernance autonome et d’apporter une contribution originale au débat mondial.
La tribune onusienne sera donc un test grandeur nature : celui de voir si cette unité affichée peut se traduire en influence réelle et durable. La suite se jouera à New York ce samedi, mais surtout dans la capacité de l’AES à maintenir cette cohésion face aux défis à venir.
Source Afrik.com
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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