AES : une rentrée judiciaire placée sous le signe de la coopération régionale
- malikunafoninet
- 1 oct.
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« Nos peuples attendent de nous une justice indépendante, équitable et proche de leurs réalités », a déclaré le ministre malien de la Justice et des Droits de l’Homme, Mamoudou Kassogué, en marge de la rentrée judiciaire du Burkina Faso prévue ce 1er octobre.
Invité par son homologue burkinabè, Me Edasso Rodrigue Bayala, le garde des Sceaux du Mali séjourne à Ouagadougou aux côtés du ministre nigérien de la Justice, Dadoua Alio. Tous deux ont été accueillis les 29 et 30 septembre à l’aéroport international de Ouagadougou, à la veille de cette cérémonie solennelle qui marque l’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026.
Au-delà de l’événement, la présence conjointe des ministres illustre la volonté des États de l’Alliance des États du Sahel (AES) d’approfondir leur coopération judiciaire. Pour Bamako, Niamey et Ouagadougou, il s’agit de renforcer les mécanismes communs de protection des droits humains, de lutte contre l’impunité et de consolidation de l’État de droit dans une région en quête de stabilité.
Cette convergence judiciaire vient conforter l’ambition des trois capitales : bâtir un espace sahélien où la justice soit non seulement un instrument de régulation sociale, mais aussi un pilier de souveraineté et de dignité.
L’ouverture de la rentrée judiciaire du Burkina Faso devrait donner lieu à de nouveaux échanges entre les ministres, avec à la clé des perspectives de mécanismes conjoints pour mieux harmoniser les pratiques et coopérer face aux défis communs.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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