Sécurité aux frontières : le Burkina Faso renforce la lutte contre les menaces NRBC
- malikunafoninet
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« La prévention est la première ligne de défense contre les substances dangereuses », a affirmé lundi à Ouagadougou l’Ambassadeur Seydou SINKA, chargé de mission au ministère des Affaires étrangères. Cette déclaration ouvre un séminaire inédit de trois jours consacré au contrôle des agents nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) aux frontières nationales.
Du 18 au 20 août 2025, à l’initiative du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur (MAECR-BE), la Direction des Opérations de maintien de la paix, de la Coopération militaire et du Désarmement a organisé cette formation destinée aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux acteurs institutionnels impliqués dans la surveillance frontalière. L’objectif : renforcer la capacité nationale à détecter, prévenir et réagir face aux risques liés aux substances NRBC, conformément aux engagements internationaux du Burkina Faso.
Les points de passage frontaliers sont au cœur de cette stratégie. « Ce sont des maillons essentiels dans la chaîne de sécurité. Une faille peut compromettre l’ensemble du dispositif national », a souligné l’Ambassadeur SINKA, rappelant que chaque frontière est un point de vigilance crucial pour la protection des citoyens.
Le Colonel Boukari BAGGNA, Directeur des Opérations de maintien de la paix, a ajouté que la maîtrise des agents NRBC est un enjeu transversal. Selon lui, une détection rapide aux frontières permet d’éviter des incidents ou accidents pouvant menacer la population et perturber l’ordre public. Il a invité les participants à s’investir pleinement dans les échanges pour acquérir une compréhension approfondie des menaces NRBC et des mesures de riposte adaptées.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de sécurisation du territoire burkinabè et de renforcement des capacités opérationnelles des forces nationales. Elle intervient dans un contexte régional où la circulation de substances dangereuses et d’armes de destruction massive reste une préoccupation majeure, nécessitant une coordination renforcée et une formation spécialisée.
Au terme du séminaire, les autorités espèrent que les participants repartiront mieux armés, tant sur le plan technique qu’opérationnel, pour contribuer à une surveillance efficace et durable des frontières du pays.
Oura KANTÉ
Malikunafoni
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