Journée de la souveraineté retrouvée : Le souvenir partagé avec les étudiants
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Journée de la souveraineté retrouvée : Le souvenir partagé avec les étudiants


Le Premier ministre, Choguel Kokala Maïga, a présidé hier dans l’amphi 500 de l’Université de Kabala, la cérémonie de lancement de la semaine nationale de la souveraineté retrouvée. L’événement a mobilisé à ses côtés un parterre de ministres, des personnalités du monde universitaire et leurs étudiants.

Il ressort des différentes interventions qui ont jalonnées la cérémonie, le rappel du contexte sociopolitique qui a favorisé l’avènement de la Journée du 14 Janvier, comme une date historique à retenir dans le calendrier des grands rendez-vous dans l’histoire contemporaine de notre pays. Selon le Premier ministre, Choguel K. Maïga, cette journée, ainsi que celle du 14 Novembre 2023 resteront gravées en lettre d’or désormais dans la mémoire collective des Maliens. Et pour cause, ces deux jours des étapes décisives dans la marche de notre peuple vers ce qu’on peut appeler selon la Bible : la Félicité. Elles marquent des grandes victoires sur les ennemis internes et externes du Mali.

Pour rappel, le 14 janvier 2022, au lendemain de l’instauration des sanctions drastiques de la CEDEAO contre le Mali, plus de quatre millions de maliens se sont donnés rendez-vous devant les Monuments de l’Indépendance à Bamako et dans les capitales régionales, les Chefs-lieux des Cercles et des Collectivités de l’intérieur. La même mobilisation grandiose a eu lieu partout dans le monde : Europe, Amériques, Afrique et Asie, etc. C’était en réaction à l’appel au soutien lancé par les Autorités de la Transition pour montrer à la face du monde, qu’elles sont en phase avec la majorité de la population malienne. Selon le Premier ministre, Choguel K. Maïga, c’est cette grande mobilisation ce jour, qui a, définitivement, tranché net le sort de la Transition au Mali et forgé le respect de notre pays sur la scène internationale. L’anniversaire d’un tel événement ne doit pas passer inaperçu dans le pays. Il doit être retenu et rappelé aux générations futures comme une date à graver dans la mémoire collective du pays.

La deuxième date à retenir est le 14 novembre 2023. C’est ce jour, que les Forces armées maliennes sont rentrées à Kidal, après environ 10 ans d’absence, aux mains des rebelles séparatistes et leurs alliés des groupes armés terroristes.

Selon le Premier ministre Choguel K. Maïga, le rappel constant de ces dates historiques est nécessaire, d’où l’intérêt de la célébration de la Journée du 14 Janvier.

Il a profité de l’occasion pour jeter un regard rétrospectif sur le bilan des réalisations durant les deux ans de la rectification. Il s’agit entre autre des multiples chantiers des réformes politiques et institutionnelles entreprises, notamment la nouvelle Constitution consacrant la naissance de la 4ème République, la mise en place de l’Autorité indépendante de gestion des élections au Mali (AIGE), ouvrant la voie à la moralisation du processus électoral désormais au Mali. Dans le secteur économique, il a rappelé la reprise des activités de certaines unités industrielles, notamment la COMATEX à Ségou, UMPP à Bamako, qui étaient aux arrêts depuis des années. La relance du trafic ferroviaire aussi.

Il s’est également expliqué sur les prochaines élections pour dire que les dates des consultations feront l’objet de communication particulière de qui de droit, mais pas sous pression de quel(le)s que pays ou Organisations sous régionales ou internationales. De façon souveraine, le Mali suivra le chemin qu’il s’est tracé pour attendre l’objectif qu’il s’est fixé, a expliqué le Chef du gouvernement.

Au paravant, le ministre de la Refondation, Ibrahim Ikassa Maïga, après avoir établi une similarité situationnelle avec la situation avec le Ghana, a fait un long tour d’horizon sur l’histoire politique contemporaine de ce pays pour justifier l’actualité malienne. L’objectif de cet exercice d’explication ou de justification des raisons profondes du report des échéances électorales dans le but d’assurer aux Maliennes et aux Maliens le retour apaisé du processus démocratique, comme ce fut le cas au Ghana avec l’ancien président, feu John Jerry Rawlings, dans les années 80. Il s’est également étendu sur la genèse des événements qui ont abouti à la grande mobilisation du 14 Janvier 2022 pour terminer sur les perspectives heureuses qui s’ouvrent désormais pour le Mali, à partir de cette date. A sa suite, son collègue de l’Enseignement supérieur, Bouréma Kansaye, a rappelé la polémique qui s’était emparée du monde universitaire, quand il s’est agi de définir le concept de « Souveraineté retrouvée », lors du premier anniversaire de cette date mémorable. De ces discussions scientifiques a jailli un consensus sur l’opportunité de retenir la date du 14 Janvier, comme une étape cruciale dans la marche de notre pays vers son plein épanouissement national et international et la définition autonome de ces choix stratégiques. Selon lui, cette date a été décisive dans le départ des forces étrangères du Mali et de l’Ambassadeur de France de notre pays.

Pour terminer sur un rappel du Premier ministre, Choguel Kokala Maïga. Selon lui, son gouvernement travaille plus à trouver des réponses à long aux maux du Mali et non aux défis conjoncturels du pays. Pour cela, il demande aux Maliens la confiance en soi et aux Autorités, qui ne ménagent aucun effort pour construire un type nouveau de Malien, en Bamanankan : « Maliden Kura ». Cela nécessite une union sacrée des Maliennes et des Maliens sans exclusive.

Malikunafoni

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