Zimbabwe : collision tragique à Chitungwiza, au moins 17 morts et une nation en deuil
- malikunafoninet
- 24 juil.
- 2 min de lecture

Un nouveau drame routier secoue le Zimbabwe. À Chitungwiza, une collision violente entre un camion et un minibus-taxi a coûté la vie à au moins 17 personnes, plongeant la ville et tout le pays dans une profonde tristesse.
Parmi les victimes figurent deux enfants ainsi que des piétons qui n’ont pas survécu à l’impact. Selon les premières constatations, le poids lourd se serait subitement déporté sur la voie opposée, fauchant des passants avant d’entrer en collision frontale avec le minibus. Le choc a été d’une rare violence : le véhicule de transport public a été broyé sous la masse du camion, ne laissant que des carcasses de métal tordues.
Des blessés graves ont été évacués vers les structures sanitaires les plus proches, certaines victimes étant dans un état critique. Le bilan pourrait s’alourdir dans les heures à venir.
Une scène insoutenable et une ville traumatisée
La maire de Chitungwiza, Rosaria Mangoma, s’est rendue sur les lieux. Visiblement bouleversée, elle a qualifié l’accident de « l’un des plus terribles que la ville ait connus ». Elle a lancé un appel aux autorités nationales pour qu’une reconnaissance officielle soit accordée à ce drame, réclamant qu’il soit traité comme une véritable catastrophe nationale.
Un fléau bien connu, des solutions attendues
L’insécurité routière demeure un fléau majeur au Zimbabwe. Le pays enregistre chaque jour des dizaines d’accidents, dont beaucoup impliquent des véhicules de transport public vétustes et des axes routiers dégradés. En moyenne, cinq personnes y meurent chaque jour sur les routes, dans un contexte où la régulation du secteur des transports reste très insuffisante.
L’accident de Chitungwiza ravive le souvenir d’un autre drame survenu en février à Beitbridge, qui avait fait 24 morts. Ces tragédies successives ont mis en lumière l’urgence d’un plan de réforme des transports, resté jusqu’ici lettre morte.
Une colère sourde monte
Alors que les familles endeuillées s’organisent pour l’identification des corps et que les blessés reçoivent les premiers soins, le silence officiel du gouvernement suscite l’incompréhension. De nombreux citoyens, sur les réseaux sociaux comme dans les quartiers populaires, dénoncent l’indifférence apparente des pouvoirs publics et exigent des mesures immédiates pour éviter d'autres drames.
Le pays attend des réponses. Pour les victimes de Chitungwiza, le deuil ne pourra être apaisé que si cet accident marque un tournant dans la lutte contre l’hécatombe routière.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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