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Toile d’araignée en Sibérie : des drones ukrainiens frappent au cœur de l’aviation stratégique russe


Dans la matinée du 1ᵉʳ juin, la Russie s’est réveillée sous le choc d’une attaque d’envergure inédite. Des drones ukrainiens ont ciblé, avec une précision redoutable, cinq bases militaires abritant des bombardiers stratégiques, y compris en plein cœur de la Sibérie. Sur le terrain, le silence du pouvoir contraste avec la stupeur des habitants et la colère des milieux militaires russes.

Mourmansk, Ivanovo, Irkoutsk, Amour, Riazan

« C’est une toile d’araignée que nous avons tissée, et elle s’est resserrée », confie, sous couvert d’anonymat, une source au sein des services de sécurité ukrainiens, revendiquant l’opération qui a pris Moscou au dépourvu.

 

L’attaque, baptisée « Toile d’araignée », a été menée dans la nuit du 31 mai au 1ᵉʳ juin, touchant simultanément cinq aérodromes militaires situés dans des régions stratégiques de la Russie, de l’extrême nord jusqu’à l’Extrême-Orient. Sur place, les témoins décrivent le bourdonnement incessant des drones, les explosions en chaîne, et les panaches de fumée visibles à des kilomètres.

 

À Irkoutsk, un technicien de maintenance de la base aérienne, encore sous le choc, évoque « une attaque comme jamais on n’en avait vue ici. Nous pensions être hors de portée. » À Ivanovo, des riverains ont été brièvement évacués, redoutant une seconde vague.

 

Cette opération représente une rupture majeure : jamais des drones ukrainiens n’avaient atteint une telle profondeur dans le territoire russe. Selon les estimations du média indépendant Verstka, la zone potentielle de frappe couvre désormais plus de 6,2 millions de km², soit près d’un tiers de la Russie. D’après The Insider, au moins treize bombardiers stratégiques auraient été détruits, bien que Moscou n’ait publié aucun bilan officiel.

 

Plus de vingt-quatre heures après l’attaque, le silence du Kremlin est assourdissant. Ni Vladimir Poutine ni ses proches ne se sont exprimés publiquement. Seul un bref communiqué du ministère de la Défense a tenté de minimiser les dégâts. Une attitude qui alimente la colère des milieux nationalistes et des blogueurs militaires russes, qui dénoncent les « failles béantes » de la défense aérienne du pays.

 

Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent. Le titre du média The Moscow Times, basé en exil, résume l’embarras du pouvoir : « Poutine a avalé sa langue ».

 

Sur le terrain, les militaires russes redoutent désormais une nouvelle vague d’attaques. La supériorité aérienne, jadis pierre angulaire de la puissance russe, semble vaciller sous la pression d’une guerre de drones que Moscou n’a pas su anticiper.

 

Par

 Oura KANTÉ

 Malikunafoni

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