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Sikasso prend le relais : la lutte anticorruption s’enracine au cœur des régions

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« La corruption n’est pas une fatalité, elle recule quand chacun décide de ne plus la tolérer », a martelé Mme Kanté Marie Claire Dembélé, Gouverneure de Sikasso, en clôturant la session d’appropriation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC), tenue le 21 août 2025.

 

Une étape régionale pour un combat national

 

Après son lancement au niveau central, la SNLCC poursuit son chemin dans les régions. Sikasso a accueilli, au sein de son gouvernorat, une rencontre qui visait à donner corps à cette stratégie en la rapprochant des acteurs locaux. À travers cette initiative, le Ministère de la Refondation de l’État entend faire de la lutte anticorruption un chantier collectif et partagé.

 

Un engagement collectif affiché

 

La session a rassemblé un large éventail de participants : responsables administratifs, autorités traditionnelles, société civile, mais aussi forces de défense et de sécurité. Cette diversité illustre une volonté claire : la corruption n’est pas seulement une affaire de lois, mais une question de pratiques quotidiennes qui concernent l’ensemble de la société.

 

Échanges francs et recommandations concrètes

 

Animée par M. Aboubacar T. Konaté, conseiller technique au Ministère de la Refondation, la rencontre a donné lieu à des débats nourris. Les participants n’ont pas hésité à partager leurs expériences locales, souvent marquées par des défis spécifiques à la région. De ces discussions sont sorties des recommandations précises pour adapter la stratégie nationale aux réalités de terrain, notamment dans les services publics et les collectivités locales.

 

Un symbole fort pour la région de Sikasso

 

Pour la Gouverneure, accueillir un tel événement dans sa région n’est pas anodin. Elle y voit un signe de confiance mais surtout une responsabilité : celle de transformer les discours en actions concrètes. Elle a invité chaque participant à devenir un relais actif de la SNLCC dans son milieu, insistant sur la nécessité de multiplier les relais d’information et de sensibilisation.

 

Contexte et perspective

 

La Stratégie nationale de lutte contre la corruption, adoptée par les autorités de la Transition, s’inscrit dans une démarche plus large de refondation de l’État. Elle vise à renforcer la transparence, réduire les pratiques frauduleuses et restaurer la confiance entre les citoyens et l’administration. Sa mise en œuvre repose sur un plan d’action qui doit être décliné dans toutes les régions, avec pour mot d’ordre : appropriation locale et suivi rigoureux.

 

 

 

La session de Sikasso n’a pas seulement marqué une étape protocolaire ; elle a surtout montré que la lutte contre la corruption peut devenir un projet collectif si chaque acteur prend sa part. À travers ce type de rencontre, l’État cherche à faire de la SNLCC un outil vivant, capable d’inspirer et d’accompagner une véritable transformation des comportements.

 

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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