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Réformes politiques : vers un nouveau paysage partisan


« Il est temps d’assainir notre vie politique pour répondre aux aspirations profondes du peuple malien », a déclaré Mamani Nassiré, ministre délégué aux Réformes politiques, en marge de son intervention relayée par L’Essor. Une sortie qui marque le début d’un nouveau chantier institutionnel.

 En déplacement ce lundi au ministère des Réformes politiques, j’ai assisté à une présentation détaillée des prochaines étapes de la réorganisation du paysage politique malien. Mamani Nassiré a confirmé l’élaboration imminente d’une loi encadrant strictement la création et le fonctionnement des partis politiques.

 Objectif affiché : passer d’un foisonnement de près de 300 partis à deux, trois ou quatre grandes formations structurées, en cohérence avec les conclusions des récentes consultations nationales. Parmi les mesures envisagées : une caution financière élevée, la fin des subventions publiques et la lutte contre le nomadisme politique.

 Quant au statut de chef de file de l’opposition, il pourrait disparaître ou être repensé dans une future charte. Si le ministre promet une démarche inclusive, les anciens partis dissous en sont exclus. Leurs propositions de réforme ont été jugées insuffisantes et leur influence considérée comme « déstabilisatrice » pour l’ordre public.

 L’heure est donc à la refondation, mais sans ceux qui ont longtemps façonné – et divisé – la scène politique malienne.

Par

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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