Réalisation de la Fédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) : Le QGR demande aux autorités des trois pays d’en faire une priorité
Dans un mémorandum, le « Quartier Général de la Révolution » (QGR) de Mamadou Lamine Diallo, alias Pape Diallo, demande aux plus hautes autorités du Burkina-Faso, du Mali et du Niger de faire de la Fédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) une priorité avec la suppression immédiate des frontières coloniales. Il s’agit d’un moment crucial d’unité, un tournant historique à ne pas rater.
En effet, l’AES est née dans un contexte différent. La France et son armée néocoloniale coupable de terrorisme et de génocides de populations civiles a été renvoyée par les peuples souverains des pays qui composent l’Alliance sous le leadership éclairé de leurs Présidents Libérateurs, Assimi GOITA du Mali, Ibrahim TRAORÉ du Burkina Faso et Abdourahamane TIANI du Niger.
Selon le QGR, ces peuples partagent de nos jours une aspiration commune à la libération totale de l’Afrique et à sa souveraineté militaire et économique, qui fait échec à toutes les manœuvres de l’occident et de la 5ème colonne africaine. Il s’agit d’un moment crucial d’unité, un tournant historique à ne pas rater.
Vu l’avènement de la transition dans les trois nations qui fondent l’Alliances des États de Sahel (AES) et les évènements qui l’ont précédé comme la marches de la jeunesse Africaine du Sénégal de Dakar à Bamako, la marche de la jeunesse Africaine de la Guinée-Conakry de Conakry à Bamako, la marche de la jeunesse Africaine du Mali de Bamako à Ouagadougou, la marche de la jeunesse Africaine du Niger de Niamey à Bamako, le communiqué conjoint du Burkina-Faso et du Mali contre la tentative d’agression militaire par la CEDEAO et le Conseil des ministres conjoint du Burkina-Faso et du Mali pour lancer les jalons d’une Fédération entre les deux États voisins, le Premier ministre du Burkina disait : « nous sommes engagés dans la fédération de nos deux pays ».
Ainsi, le Quartier Général de la Révolution, s’inspirant de tout ce parcours historique, demande aux plus hautes autorités du Burkina-Faso, du Mali et du Niger de faire de la Fédération de l’AES une priorité avec la suppression immédiate des frontières coloniales.
« Le Quartier Général de la Révolution lance un vibrant appel à toutes les forces panafricanistes du monde afin de se mobiliser pour ce projet. Demande à toutes les organisations panafricanistes de multiplier des actions de sensibilisation auprès des autorités de l’AES pour une Fédération solide et totale de l’AES et non une confédération qui ne répond pas aux aspirations de nos peuples », lance-t-il.
Pour la réalisation de la Fédération de l’Alliance des Etats du Sahel, le QGR propose Un communiqué conjoint fait par les autorités du Burkina-Faso, le Mali et le Niger pour uniformiser et annoncer un plan d’action général pour l’AES comme État fédéral.
Le Quartier Général de la Révolution va plus loin en demandant l’organisation d’un referendum élargi aux populations dans toute l’espace AES ; l’élaboration d’une loi fondamentale pour consacrer la fédération de l’AES et l’organisation, prioritairement, l’élection présidentielle dans l’espace AES.
« Le succès de la Fédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) déterminera le succès des États Unis d’Afrique (EUA) », pense le Quartier Général de la Révolution (QGR).
L’Alliance des États du Sahel regroupant les trois pays du Lipatoko-Gourma à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, contre la vassalisation du continent à la politique néo-impérialiste, tente de s’engager davantage dans la voie de l’Unité. La recherche d’une forme d’organisation répondant aux défis communs est à l’ordre du jour.
Pour preuve, les premières rencontres entre les diplomates des trois pays ont conduit à la proposition d’un document sur la confédération qui fera l’objet d’un sommet des chefs d’État de l’Alliance en juillet.
Source : Le Tjikan par Adama DAO
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