Plainte contre deux membres du CNT : l’immunité parlementaire remise en cause
- malikunafoninet
- 22 mai
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« Personne n’est au-dessus de la loi, surtout lorsqu’il s’agit de menaces contre des citoyens », affirme l’un des plaignants rencontré devant les locaux du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité.
Deux figures du Conseil National de Transition, Biton Mamari Coulibaly et Moulaye Keita, font l’objet d’une plainte pour diffamation, injures publiques et menaces de mort. Selon les éléments transmis au procureur, les faits se seraient produits à travers des messages vocaux, aujourd’hui entre les mains des enquêteurs.
Les plaignants s’appuient sur l’article 103 de la Constitution du 22 juillet 2023 qui stipule clairement que les membres du CNT ne jouissent pas d’immunité parlementaire. Une disposition qui ouvre la voie à des poursuites judiciaires directes, sans autorisation préalable.
Sur le terrain, l’affaire soulève des réactions contrastées et relance un vieux débat : jusqu’où va la responsabilité des représentants de l’État face à l’exigence de protection juridique ?
Par Oura KANTE
Malikunafoni
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