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Le Malien Modibo Sacko élu Président de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples


 L’élection du juge malien Modibo Sacko à la tête de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples a été annoncée ce 2 juin 2025, à l’issue de la 77e session ordinaire de la Cour tenue à Arusha, en Tanzanie. Une reconnaissance continentale saluée comme un honneur pour le Mali.

 

« Cette élection honore non seulement le Mali, mais aussi le combat pour les droits humains en Afrique. »

C’est en ces termes qu’un diplomate présent à Arusha a salué la nomination du juge Modibo Sacko à la présidence de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP), pour un mandat de deux ans (2025–2027). Il succède à la juge tanzanienne Imani Daud Aboud, dont il fut le vice-président durant deux années.

 

Élu juge à la CADHP en 2021, Modibo Sacko s’est forgé une réputation de rigueur et d’expertise dans le domaine du droit international. Titulaire d’un doctorat en droit et de plusieurs diplômes obtenus au Mali et en France, il siège également à la Cour suprême du Mali.

 

Son élection à la présidence de la juridiction continentale, créée pour renforcer la protection des droits humains en Afrique, a été largement saluée au Mali, où elle est perçue comme une reconnaissance du parcours d’un juriste engagé.

 

Créée par le Protocole de Ouagadougou de 1998, entré en vigueur en 2004, la Cour siège à Arusha et compte 11 juges issus des États membres de l’Union africaine. Elle travaille en complémentarité avec la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples.

 

L’enjeu du mandat du juge Sacko est de taille : restaurer la confiance des citoyens africains dans les mécanismes de justice continentale et renforcer l’impact des décisions de la Cour dans les États membres.

 

Par

Oura KANTÉ

Malikunafoni

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