En Côte d’Ivoire, Kobo intensifie la recherche d’un gisement d’or sur le projet Kossou

Une mine d'or en Côte d'Ivoire (image d'archives)

Kobo Resources a mené en 2024 la première phase de son programme d’exploration sur son projet aurifère Kossou. L’étude avait pour but d’améliorer la compréhension des cibles aurifères Jagger, Road Cut et Kadie, découvertes sur le site en 2023.

La junior minière canadienne Kobo Resources a annoncé le jeudi 24 avril le lancement d’un programme de forage au diamant sur son projet aurifère Kossou en Côte d’Ivoire. Ces nouveaux travaux visant à établir le modèle de minéralisation des principales cibles aurifères du site, sont en lien avec l’objectif à long terme de la compagnie qui est d’y découvrir un premier gisement d’or. 

Dans le détail, on apprend que la campagne d’exploration devrait débuter par des forages de 5000 à 6000 mètres sur les zones Jagger et Road Cut, les cibles les plus avancées du projet. En cas de résultats positifs, le programme devrait ensuite s’étendre à des forages supplémentaires pouvant atteindre entre 20 000 et 30 000 m.

« Alors que nous lançons notre campagne de forage au diamant 2025, nous nous concentrons sur l'avancement stratégique de nos cibles aurifères prioritaires à Kossou, en vue de notre objectif à long terme de définir une première ressource potentielle. Cette approche progressive nous permet de poursuivre sur la lancée des découvertes de l'année dernière, où les forages précédents ont donné certains de nos résultats les plus encourageants » explique Edward Gosselin, PDG de Kobo.

La compagnie avait en effet annoncé le lundi 3 mars 2025, la fin d’un programme de forage à 10 663 m sur 51 trous à Kossou. Plusieurs interceptions aurifères ont été rapportées, notamment une à haute teneur de 10 m à 3,20 g/t Au, dont 3,0 m à 9,13 g/t Au et 4,0 m à 5,10 g/t Au.

Malgré ces résultats, la concrétisation d’un gisement aurifère à Kossou demeure incertaine. Alors que Kobo Resources poursuit les efforts en ce sens, le temps nécessaire pour atteindre cet objectif ainsi que les défis à relever restent pour l’instant difficiles à évaluer. 

Aurel Sèdjro Houenou

Edité par : Feriol Bewa (Agence Ecofin)