Droits humains au Mali : un atelier national pour faire le point sur la mise en œuvre des recommandations de l’EPU
- malikunafoninet
- 1 août
- 2 min de lecture

« Ce rapport doit être un miroir fidèle de notre action en faveur des droits humains. Un outil d’évaluation, mais aussi d’orientation pour la suite. » C’est par ces mots que le Secrétaire général du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Dr Boubacar Sidiki Diarrah, a donné le ton à l’ouverture de l’atelier national de synthèse des données pour le rapport à mi-parcours du 4e cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU).
La rencontre, organisée à l’initiative de la Direction nationale des droits de l’homme, marque une étape cruciale dans l’élaboration du rapport national sur l’état d’avancement des engagements pris par le Mali devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Elle réunit des représentants institutionnels, des organisations de la société civile, des partenaires techniques, ainsi que des acteurs du monde judiciaire et médiatique.
Pour mémoire, lors de son passage à Genève en mai 2023, le Mali avait accepté une large majorité des recommandations formulées dans le cadre de l’EPU, soit 222 sur 275. Deux ans plus tard, cet atelier vise à compiler et analyser les données sectorielles issues des différentes structures de l’État et partenaires impliqués.
Le Directeur national des droits de l’homme, M. Abdoul Karim Diarra, a insisté sur le caractère participatif du processus, saluant la diversité des contributions et la mobilisation des points focaux ministériels, des institutions nationales comme la CNDH et le Conseil National de Transition, ainsi que l’appui du PNUD à travers son programme PROSMED.
De son côté, le représentant du PNUD a réaffirmé l’engagement du système des Nations unies à soutenir le Mali dans sa quête de respect des droits fondamentaux, en soulignant l’importance du suivi rigoureux des engagements internationaux pour garantir des progrès tangibles.
Cet atelier s’inscrit dans une démarche progressive articulée en trois phases : appropriation du processus, structuration des données, et validation technique du rapport. L’objectif final est de produire un document cohérent, fidèle aux réalités du terrain, et conforme aux normes internationales en matière de droits humains.
Ce travail collectif devra refléter non seulement les avancées, mais aussi les défis encore à relever pour garantir l’accès équitable à la justice, renforcer la gouvernance démocratique, et promouvoir une société respectueuse de la dignité humaine.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































Commentaires