DEF 2025 : Fuite du sujet de mathématiques à la Rive Gauche de Bamako

Bamako, 3 juin 2025 – Nouvelle polémique autour du déroulement du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) 2025. Ce mardi matin, l’épreuve de mathématiques prévue dans les centres d’examen de l’Académie de la Rive Gauche de Bamako a été entachée par une fuite du sujet, contraignant les autorités à un remplacement en urgence.

Dès les premières heures de la journée, des rumeurs persistantes faisaient état d’une circulation non autorisée du sujet de mathématiques sur certains canaux numériques. Des vérifications menées par les responsables de l’éducation ont confirmé l’authenticité des fuites, obligeant les services compétents à procéder à un changement de sujet avant le lancement de l’épreuve.

Ce contretemps a entraîné un retard dans le déroulement de l’examen, laissant des milliers de candidats dans l’incertitude et la tension. Sur plusieurs sites de composition, l’attente s’est prolongée au-delà des horaires habituels, perturbant l’organisation générale de la journée.

Interrogés, des surveillants et responsables de centres ont indiqué avoir reçu l’ordre de suspendre la distribution des énoncés dès que la fuite a été confirmée. « Nous avons été instruits de ne rien faire jusqu’à réception d’un nouveau sujet sécurisé. Les candidats ont dû patienter, parfois sans explication immédiate », confie un enseignant sous couvert d’anonymat.

À l’heure actuelle, ni le ministère de l’Éducation nationale, ni la direction de l’Académie de la Rive Gauche n’ont publié de communiqué officiel. Mais une enquête serait déjà en cours pour identifier les sources de la fuite et déterminer les responsabilités.

Cette affaire relance le débat sur la sécurité des examens au Mali, régulièrement confrontés à des cas de fuites ou de fraudes malgré les dispositifs mis en place. Elle soulève également des inquiétudes sur l’égalité des chances entre les candidats et sur la crédibilité des évaluations nationales.

Une déclaration du ministère est attendue dans les prochaines heures pour clarifier la situation et rassurer l’opinion publique.

Par

Oura KANTÉ

Malikunafoni