Daoudabougou : la jeunesse transforme son quartier et inspire tout un pays
- malikunafoninet
- 17 août
- 2 min de lecture
« Mon quartier, c’est mon pays. » À Daoudabougou, ce slogan n’est pas qu’une formule : il se vit chaque week-end sur le terrain. Armés de pelles, de dalles et surtout d’une volonté commune, les jeunes du quartier, filles et garçons confondus, se rassemblent pour embellir leur environnement urbain.
Ce quartier de la Commune V de Bamako est devenu l’un des symboles du concours national du plus beau quartier, lancé par le ministère de la Jeunesse et des Sports. L’initiative, prévue du 1er août au 30 octobre 2025, vise à promouvoir la solidarité et l’engagement civique à travers des actions concrètes de salubrité et d’aménagement.
Le ministre Abdoul Kassim Fomba, en charge de la Jeunesse et des Sports ainsi que de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, salue cet engagement : « L’exemple de Daoudabougou doit inspirer toute la jeunesse malienne. Chaque geste compte pour bâtir un pays plus propre, plus uni et plus responsable. »
Au-delà du concours, l’enjeu est de créer une dynamique durable. Dans un contexte où les défis urbains — insalubrité, insécurité, manque d’infrastructures — pèsent lourdement sur la vie quotidienne, l’action collective des jeunes de Daoudabougou illustre la force d’une jeunesse qui refuse de rester spectatrice.
Le concours du plus beau quartier, organisé chaque année, est aussi une manière de raviver une tradition communautaire ancienne : le sanankouya (entraide et solidarité). Jadis réservée aux travaux champêtres, cette mobilisation trouve aujourd’hui une nouvelle expression dans les villes.
Si le quartier de Daoudabougou attire l’attention, il n’est pas le seul à se mobiliser. D’autres quartiers de Bamako et de l’intérieur du pays préparent déjà leurs actions, chacun espérant remporter le prix tout en améliorant le cadre de vie de ses habitants.
À travers ce mouvement, une génération se forge une conscience citoyenne et redonne vie à un principe simple : prendre soin de son quartier, c’est déjà contribuer à la construction de la nation.
Oura KANTÉ
Malikunafoni










































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