Baccalauréat 2025 : une première journée sans accroc sur l’ensemble du territoire

« Le déroulement normal de l’année scolaire repose sur l’effort. Les épreuves sont à la portée des candidats », a déclaré le Premier ministre Abdoulaye Maïga, en lançant les épreuves au lycée Askia Mohamed.

Le baccalauréat malien a démarré ce lundi 23 juin dans 533 centres à travers le pays, mobilisant plus de 199 000 candidats. À Bamako, c’est au lycée Askia Mohamed que le Premier ministre a donné le coup d’envoi officiel, en présence du ministre de l’Éducation nationale et de plusieurs autorités.

Dès 8h, sous une fine pluie, la première enveloppe de littérature arabe a été ouverte en salle 2. Le chef du gouvernement a exhorté les candidats à miser sur le travail personnel. Au lycée Askia, le président du centre, Samba Diakité, a assuré que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises : 855 candidats, 29 salles, fouilles systématiques et surveillance renforcée.

Sur le terrain, les candidats ont salué une première épreuve abordable. À la sortie, plusieurs ont exprimé leur soulagement : « Le sujet était faisable », confie une élève. « La surveillance était stricte, mais c’est normal », ajoute un autre.

Dans les régions, le même constat prévaut. À Kayes, le gouverneur Moussa Soumaré a lancé les épreuves au lycée Dougoukolo Konaré. À Koulikoro, Ségou, San ou encore Bankass, les autorités régionales ont supervisé l’ouverture des enveloppes dans un climat calme, malgré les averses.

Partout, les mots d’ordre sont clairs : rigueur, transparence et équité jusqu’à la fin des épreuves. Une première journée jugée globalement satisfaisante, augurant d’un bac 2025 placé sous le signe de la sérénité.

Oura KANTÉ

Malikunafoni