Baccalauréat 2025 : une génération d’espoir face à l’examen de la maturité

« Restez concentrés, comptez sur vos propres efforts et évitez les raccourcis », a exhorté le Premier ministre Abdoulaye Maïga en lançant officiellement les épreuves, symbole de confiance placée en la jeunesse malienne.

Du 23 au 26 juin, près de 200 000 candidats, dont plus de 95 000 filles, ont composé les épreuves écrites du baccalauréat malien dans 517 centres d’examen à travers le pays, y compris un centre spécial au camp de réfugiés de Mberra en Mauritanie. Un rendez-vous décisif qui clôt une année scolaire marquée par les défis climatiques mais sauvée par la mobilisation des acteurs éducatifs.

À Bamako, c’est au Lycée Askia Mohamed que le Chef du gouvernement a donné le coup d’envoi officiel, saluant le courage des élèves et soulignant l’importance de la transparence. Des mesures strictes ont en effet été prises par le ministère de l’Éducation nationale pour éviter toute fraude, dans un contexte post-DEF où les scandales avaient terni l’image du système.

Au-delà des chiffres, ce bac 2025 incarne un enjeu national : celui d’une jeunesse en quête de savoir, d’équité et d’avenir. Les résultats sont attendus dans les prochaines semaines, porteurs d’espoir pour toute une génération.

Oura KANTÉ

Malikunafoni