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Altaaqa file du mauvais coton à l’Etat Malien : Comment ce machin est passé par des circuits obscurs



Si les autorités de la Transition, avec le Chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta, en tête, tiennent à trouver une solution appropriée à la crise majeure liée au problème d’électricité, Altaaqa Global Energy Services, qui est passée par des circuits obscurs et flous pour s’implanter au Mali, est tout simplement sur la sellette. Ayant filé du mauvais coton pour s’introduire dans le circuit avec des grandes promesses, en réalité quel est l’apport de cette société qui semble être l’ombre d’elle-même ?

Le Bureau du Vérificateur Général est interpelé pour tirer au clair cette affaire et rendre compte aux plus hautes autorités du pays et au peuple malien. Dans le Mali Kura où la refondation est en cours, il est inacceptable de fermer les yeux sur des pratiques qui ne riment pas avec la bonne gouvernance.

Nul doute, le problème d’électricité constitue plus qu’une préoccupation dans notre pays. Malgré les efforts fournis par les différents gouvernements successifs, ce problème n’arrive pas à connaitre une solution pérenne et propice. A chaque période de canicule, les manifestations de protestation ne faiblissent pas contre les coupures intempestives d’électricité.

Si ce problème récurrent et la mauvaise gouvernance ont joué un rôle primordial dans la chute de l’ancien Président, feu Ibrahim Boubacar Keïta, les autorités en charge de la Transition, qui tiennent à résoudre ce problème, sont aussi confrontées à des sérieuses préoccupations majeures. Dans cette dynamique, il ne fallait pas plus que celles-ci prennent le pouvoir pour que des prédateurs et des vautours entrent en jeu avec des systèmes dignes des mafias qui ne disent pas leur nom.

Toute chose qui attire plus d’un sur le cas d’Altaaqa Global Energy Services, qui est parvenue à passer par des pratiques absurdes pour filer du mauvais coton aux autorités de la Transition. Ce qui porte un coup dur aux efforts financiers colossaux que ne cesse de déployer le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta, en vue d’alléger la souffrance des communautés.

En matière d’affaires, le ridicule ne tue plus sur cette planète et tous les moyens sont bons pour atteindre l’objectif fixé. Selon des sources bien introduites, dès lors qu’il y a eu le coup d’Etat du 18 août 2020 contre le Président IBK dont la gestion était plus que jamais contestée, sachant bien que la question d’électricité constitue une véritable préoccupation dans notre pays, des responsables d’Altaaqa Global Energy Services se sont précipités pour approcher des militaires avec des promesses de fourniture de ce précieux sésame.

Il ressort clairement de nos enquêtes que le point d’entrée de ces hommes d’affaires prêts à tout pour atteindre leur objectif n’a été autre qu’un ancien ministre de la Transition, sorti du Gouvernement avec déshonneur et humiliation, et qui est aussi le beau-frère d’un des cinq Colonels ayant renversé le régime de celui que d’aucuns appelaient ‘’Boua’’.

Nos investigations nous amènent à nous pencher sur des questions plus que jamais pertinentes, à savoir : Qu’en est-il du grand voyage de la grande délégation de l’autre côté ? Comment ce voyage a été concocté et financé ? Qui et qui faisaient parties de cette délégation ? Combien les uns et les autres ont reçu comme dessous de tables ? Ce n’est pas tout, tant d’autres questions demeurent. Pour le moment, nous faisons un black-out sur ces questions qui seront prochainement développées dans nos prochaines parutions.

Faut-il le rappeler, la société Altaaqa Global Energy Services, basée du côté de Dubaï, agirait en tant que partenaire énergétique et offre à ses clients des services et de conseils en matière de projets, des accords contractuels et de financement de projets flexibles, des systèmes électriques de premier ordre avec une efficacité énergétique inégalée, ainsi qu'une exploitation et une prestation de services fiables.

Ses solutions d'alimentation sur mesure comprendraient une grande variété de technologies de production d'électricité, y compris des moteurs alternatifs, des turbines à gaz, des énergies renouvelables et des systèmes hybrides, qui peuvent fonctionner avec une gamme de carburants, parmi lesquels le gaz naturel, le HFO et le diesel.

Si tout cela s’avère vrai, cette société doit être un exemple à travers le monde. Mais ce qui est surtout aberrant, c’est de savoir ce qui n’a pas marché au Mali ? Pourquoi est-elle indexée dans des actes de corruptions à ciel ouvert dans notre pays ?

Nous y reviendrons !

Source : La Rédaction par Tougouna A. TRAORE

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